DE L'ETOILE JAUNE A LA RESISTANCE ARMEE
Léon Nisand, né en 1923 à Strasbourg, s'est distingué par des activités importantes dans la Résistance. Replié à Toulouse en mai 1940, il est entré
Léon Nisand, né en 1923 à Strasbourg, s'est distingué par des activités importantes dans la Résistance. Replié à Toulouse en mai 1940, il est entré dans la Résistance en 1942. Il a été nommé Aumônier des enfants juifs cachés dans des institutions non-juives. En janvier 1943, il a été chargé de l'Aumônerie des Camps d'internements de Juifs dans la Région sud-ouest en France: Gurs, Noé, Vernet, Masseube, Brens et la Prison Saint-Michel à Toulouse. Un enchaînement d'aventures et de réflexions intenses. En mai 1944, lorsque tous les internés des camps eurent été déportés vers Auschwitz, Léon Nisand a rejoint les maquis de Vabre dans le Tarn pour prendre part à la lutte armée qui aboutit à la libération de la Ville de Castres avec la reddition de sa garnison de 4500 soldats de la Werhmacht. Il a combattu ensuite sur le front d'Alsace dans la 1ère Armée française. Après son Doctorat en médecine en 1950 à Strasbourg, il a participé, durant quatre années, à des actions humanitaires en Israël. De 1969 à 1971, il a été vice-président national du Mouvement Français du Planning Familial et président de son Comité d'Ethique. Après 35 années d'exercice de la médecine, il a pris sa retraite afin de pouvoir se consacrer à son activité de conférencier et d'écrivain. C'est l'histoire exceptionnelle de son activité de Résistant que relate Léon Nisand, tout en commentant l'évolution de ses idées sur la religion, le judaïsme et sur la guerre.