LA NOTION D'INDICIBLE DANS LA LITTERATURE DES CAMPS DE LA MORT
«Devant nous, ces flammes. Dans l'air, cette odeur de chair brûlée. Il devait être minuit. Nous étions arrivés. A Birkenau.» (La Nuit, Wiesel). Chaque
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«Devant nous, ces flammes. Dans l'air, cette odeur de chair brûlée. Il devait être minuit. Nous étions arrivés. A Birkenau.» (La Nuit, Wiesel). Chaque œuvre est unique et toutes tendent vers le même but : transmettre. Peut-être parce que, plus qu'indicible, cette expérience a été avant tout incroyable, parce que les mots des rescapés ne sont plus ceux des autres, il se crée une barrière.
Sur la libération de Dachau. Antelme écrit : «C'est que l'ignorance du soldat apparaît, immense. Et au détenu sa propre expérience se révèle pour la première fois, comme détachée de lui, en bloc. Devant le soldat, il sent déjà surgir en lui sous cette réserve, le sentiment qu'il est en proie désormais à une sorte de connaissance infinie, intransmissible.» C'est donc au lecteur de ces œuvres de tout faire pour recréer ce lien. Par la compréhension des textes, on peut parvenir à la compréhension des lieux de cette expérience-limite qu'ont été les camps de concentration et d'extermination nazis.
Référence
273848801
Auteur
Pipet Linda
Editeur
L'harmattan
Pages
162 p.
Format
21 x 14 cm
Reliure
Broché
Date de parution
18/2/2000
ISBN
2738488013