TORAH ET BUSINESS
Tu le nommas Avraham; son coeur t'apparut digne de confiance, et tu scellas avec lui l'alliance (Néhémia, 9). Ces paroles sont pour nous le fondement
Tu le nommas Avraham; son coeur t'apparut digne de confiance, et tu scellas avec lui l'alliance (Néhémia, 9). Ces paroles sont pour nous le fondement de la société voulue par la Torah. Les rapports humains ne sont possibles que si l'homme est crédible. Cette crédibilité n'existe, cette alliance de tous les jours que nous scellons dans nos rapports avec notre prochain n'est viable, que si nous connaissons les choix de l'autre. Nous appelons cela l'éthique. Nous ne pouvons connaître l'autre, mais nous devons tout savoir de son éthique, de ses choix, pour commercer avec lui. Le Talmud (Chabbat 31) nous dit que la première question posée à l'homme au moment de comparaître devant le tribunal céleste sera : «As-tu été crédible dans ton commerce, dans tes rapports avec les autres ?» C'est la première question, car c'est la condition même de la vie sur terre. La Torah nous a transmis une éthique, des lois très précises pour nous définir vis-à-vis de l'autre, pour nous apprendre ce qu'est la propriété, pour gérer l'achat et la vente, la concurrence et la publicité, l'erreur possible et acceptable, l’emprunt, l'association et l'investissement.