Arendt, Kracauer, Benjamin, Broch, Roth, Adorno...
Ces grands penseurs judéo-allemands ont pour point
commun d'avoir dû fuir leur pays après l'accession au
pouvoir de Hitler, en 1933. Dès lors, c'est seuls, errants,
étrangers, apatrides, que ceux d'entre eux qui ont survécu
à cette fuite ont produit quelques-unes de leurs oeuvres
majeures. Quelle influence l'exil a-t-il eu sur celles-ci,
quelle place leur pensée a-t-elle prise dans leur pays
d'accueil ? Enzo Traverso traite de cette rupture tragique
au travers de leurs oeuvres d'exil et des correspondances
échangées avec les amis éloignés. OEuvres et correspondances
où les questions de la non-appartenance nationale
et du «monde perdu» sont abordées en tant que
questions non pas seulement existentielles, mais surtout
intellectuelles.
Date de parution
16/1/2004