Dans ces trois nouvelles autobiographiques, Lenka Reinerovà, l'un des derniers écrivains tchèques de langue allemande, convoque le souvenir de sa sœur cadette disparue à Auschwitz (Promenade au lac des cygnes) et de ses années d'exil (Chez moi à Prague, et parfois aussi ailleurs).
Un autoportrait inséparable de celui de Prague, personnage principal du Café de rêve d'une Pragoise, où l'auteur bavarde avec Theodor Balk et ses amis disparus, Egon Erwin Kisch, Max Brod, Franz Kafka, Norbert Fryd, Iaroslav Hasek, Wieland Herzfeld-protagonistes d'une scène culturelle dont l'auteur demeure la seule survivante.