Déporté au camp d'Auschwitz en août 1944,
à l'âge de vingt et un ans, Joseph Bialot a
attendu près de soixante ans pour livrer son
témoignage sur cette période.
Sobrement, il restitue ici le vécu concentrationnaire
et s'efforce de traduire la «mort
intérieure», le deuil de soi-même qui en
résulte. Cherchant à comprendre les rouages
de l'organisation des camps, il décrit les
comportements des différentes communautés
de déportés et de leurs bourreaux. Et ranime
le souvenir inoubliable de quelques héros
anonymes, capables de puiser au plus profond
d'eux-mêmes la volonté de demeurer humains
face à l'innommable.
«L'ouvrage de M. Bialot se range dans une
bibliothèque où figurent déjà Primo Levi,
Robert Antelme, Germaine Tillion, Geneviève
de Gaulle et Jorge Semprun.»
Angelo Rinaldi.
Date de parution
14/2/2005